7 Comments

  1. Merci Céline pour ce bel article !
    Je suis ravie de t’entendre parler de sprezzatura, ça fait quelques années que je n’avais pas entendu ce terme, mais je trouve sa musicalité italienne très adaptée à l’idée… et ta traduction d’impression de facilité désinvolte est tellement juste !
    Dans de nombreux domaines il est nécessaire de travailler, travailler, travailler… jusqu’au jour où on se rend compte du chemin parcouru ! J’ai joué de la clarinette pendant des années, en classique, puis en musique traditionnelle. Et un jour j’ai commencé l’accordéon (j’adore cet instrument !). Le début de l’apprentissage a été idyllique, c’était tellement plus facile d’avoir un beau son qu’à mes débuts en clarinette… mais au bout de quelques mois, je me suis rendue compte que ma quinzaine d’années de clarinette me donnaient une aisance qui nécessiterait aussi du temps pour l’accordéon… et que tout ce travail accompli m’avait amenée plus loin, ailleurs, sans que je m’en rende compte sur le moment… A bientôt !

  2. J’approuve cet article Céline! De mon côté, j’ai de la difficulté à vraiment lâcher-prise et me concentrer sur moi. Par exemple, travailler en équipe, des fois, is je ne fais rien par moi-même, j’ai un malaise. Dans des cas extrêmes, j’ai peur que ce ne soit pas faitcomme je veux. Ça m’arrive quand un projet me tient à coeur. Mais en général, je m’adapte assez vite et tes trucs ne peubent que m’aider davantage!

  3. Bravo super article Céline,

    Je suis bluffée de tant de talent.
    Article très intéressant. J’ai du mal à croire que je pourrais suivre…
    La nuit porte conseil. Je vais tacher de lâcher prise… sur la peur de ne pas être à la hauteur ! J’y arrive en peinture et en sculpture alors si je suis ici à te laisser un message ce n’est sans doute pas un hasard et que sans doute je devrais en être capable !

    • Merci Isabelle, c’est très gentil. Je suis persuadée que tu en es capable, il y a qu’à voir comme tu es toi-même créative ! D’ailleurs j’en profite pour donner le lien vers ton site aux autres lecteurs : isabellebarrandon.fr
      N’est-ce pas qu’elle est bourrée de talents ? 😉

  4. Merci beaucoup Céline pour cet article sur un sujet fondamental ! Moi aussi je n’ai pas compris cette phrase : »maintenant oublie tout et joue ». Effectivement, le lâcher n’est pas effondrement, avachissement ni oubli. D’ailleurs oublier quelque chose qu’on a bien et beaucoup travaillé est-ce possible ?
    Peut-être est-ce plus faire confiance à ce travail et à nos capacité. Que le résultat ne nous appartient pas finalement.
    Pour moi c’est une histoire d’équilibre. Et donc c’est ténu à sentir, à intégrer. Un fois on sera trop dans le relâchement, et d’autres trop dans le volontarisme. Le tout est de chercher le juste milieu en multipliant les occasions de jouer en public.
    ET se faire plaisir oui ! Car comment des êtres humains peuvent-il être touché par quelqu’un qui s’ennuie, est terrorisé ou en souffrance…

  5. Cet article tombe vraiment à pic!

    Lorsque je veux créer de la musique, j’ai (trèèès) souvent tendance à vouloir tout contrôler.
    Mais, quand j’y pense, les mélodies qui m’ont le plus marqué (et sont restés) sont souvent ceux qui sont venus spontanément. Qui plus est, ne respectaient pas spécialement les « règles »

    Pour répondre à ta question, j’utilise pour ma part la méditation et les étirements pour me relaxer et me vider la tête.
    En tout cas, c’est un sujet intéressant!

    • Connaître les règles de composition, pour mieux s’en détacher ou les transgresser, le quotidien du compositeur ! Merci Loic pour ces conseils et bonne continuation

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